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Título : SEMIOTICS OF ACTION: TEXTUALIZATION AND NOTATION
SÉMIOTIQUE DE L’ACTION: TEXTUALISATION ET NOTATION
SÉMIOTIQUE DE L’ACTION: TEXTUALISATION ET NOTATION
Palabras clave : Practice;Text;Textualization;Enunciation;Notation.;Pratique;Texte;Textualisation;Enonciation;Notation.;Pratique;Texte;Textualisation;Enonciation;Notation.
Editorial : Laboratório Editorial FCL-UNESP
Descripción : Our essay focuses on some methodological issues concerning the semiotic that were not solved yet, mainly the questions related to the more or less pertinent instruments according to analysis of the semiotic practices. We will initially retrace the debate about the epistemological relationship between text and action, outlining the forms of enunciative praxis through different levels of pertinence analysis (e.g. utterance, enunciation). Secondly, we propose the concept of ‘textualization’ as mediation between text and action: Conditions of textualization (photographs, videos, notes) that organizes and represents practices which are in themselves ephemeral and elusive. Finally, it seeks investigation of knowing how the different textualization processes can be crossed mutually by means a “diagrammatized crossing” which produces other kind of mediatisation between practice and analysis that we call ‘notation’. This analytical form of mediation between text and practice does not have the same status of in vivo textualization, but it works like an ex-post reconstruction which highlights the main gestures and exchanges while performing their grammaticalization. A more general aim of this essay is an enquiry into the legitimate objects of textual semiotics by means this question: what are the objects that can analyze without betraying its principle of immanence, but also without being confined to it and, as a consequence, being unable to analyze practices and be able to respond to topical questions on social issues and on the research in the human sciences?
Notre texte porte sur des questions méthodologiques que nous considérons comme non encore résolues en sémiotique, et notamment sur les instruments qui pourraient se révéler comme plus ou moins pertinents en vue d’une analyse des pratiques. Nous allons dans un premier temps reparcourir le débat concernant la relation entre une épistémologie du texte et une épistémologie de la pratique, ainsi que la question de l’énonciation (énonciation énoncée, énonciation en acte, praxis énonciative) qui traverse différents niveaux de pertinence de l’analyse. Nous proposerons dans un deuxième temps le concept de textualisation comme lieu de médiation entre texte et pratique : les textualisations (photographies, vidéos, prises de notes) permettraient de contrôler le déploiement de la pratique qui est, de son côté, éphémère et insaisissable. Dans un troisième temps nous réfléchirons sur la question de savoir comment les différentes textualisations peuvent se transposer mutuellement à travers un « croisement diagrammatisant » produisant une autre sorte de médiation entre pratique et analyse : la notation. Cette dernière ne possède pas le même statut des textualisations produites in vivo : elle fonctionne plutôt comme une reconstruction ex-post de la totalité de la pratique mettant en scène les évènements saillants ainsi que la grammaticalisation des gestes et des échanges. Plus généralement, l’objectif de ce texte est de nous interroger sur les objets légitimes de la sémiotique : quels sont les objets qu’elle peut se donner, sans trahir un principe d’immanence qui a caractérisé la sémiotique textuelle et sans rester enfermée dans une condition qui la rend inapte à analyser les pratiques et à répondre aux questionnements de l’actualité sociale et de l’orientation de la recherche en sciences humaines?
Notre texte porte sur des questions méthodologiques que nous considérons comme non encore résolues en sémiotique, et notamment sur les instruments qui pourraient se révéler comme plus ou moins pertinents en vue d’une analyse des pratiques. Nous allons dans un premier temps reparcourir le débat concernant la relation entre une épistémologie du texte et une épistémologie de la pratique, ainsi que la question de l’énonciation (énonciation énoncée, énonciation en acte, praxis énonciative) qui traverse différents niveaux de pertinence de l’analyse. Nous proposerons dans un deuxième temps le concept de textualisation comme lieu de médiation entre texte et pratique : les textualisations (photographies, vidéos, prises de notes) permettraient de contrôler le déploiement de la pratique qui est, de son côté, éphémère et insaisissable. Dans un troisième temps nous réfléchirons sur la question de savoir comment les différentes textualisations peuvent se transposer mutuellement à travers un « croisement diagrammatisant » produisant une autre sorte de médiation entre pratique et analyse : la notation. Cette dernière ne possède pas le même statut des textualisations produites in vivo : elle fonctionne plutôt comme une reconstruction ex-post de la totalité de la pratique mettant en scène les évènements saillants ainsi que la grammaticalisation des gestes et des échanges. Plus généralement, l’objectif de ce texte est de nous interroger sur les objets légitimes de la sémiotique : quels sont les objets qu’elle peut se donner, sans trahir un principe d’immanence qui a caractérisé la sémiotique textuelle et sans rester enfermée dans une condition qui la rend inapte à analyser les pratiques et à répondre aux questionnements de l’actualité sociale et de l’orientation de la recherche en sciences humaines?
URI : http://biblioteca-repositorio.clacso.edu.ar/handle/CLACSO/60350
Otros identificadores : https://periodicos.fclar.unesp.br/casa/article/view/7117
10.21709/casa.v12i1.7117
Aparece en las colecciones: Faculdade de Ciências e Letras-Unesp - FCL/CAr - Cosecha

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