Descripción:
Dans cet article, on examine l´autonomie, le pouvoir discrétionnaire et le large éventail d´attributions du Ministère Public au Brésil figurant dans la Constitution de 1988, afin de savoir si cet assemblage ne s´oppose pas au principe démocratique selon lequel les institutions d´État, y compris celles qui n´utilisent pas le système d´élections directes pour l´admission de leurs membres, doivent rendre compte de leurs actes devant le peuple souverain. Dans ce but, on part de la littérature néo-institutionnelle concernant la bureaucratie afin d´étudier le Ministère Public au Brésil. En conclusion, on voit que les hommes politiques se servent très peu de l´institution, ce qui est plutót rare au Brésil ainsi que chez d´autres pays démocratiques.