Repositorio Dspace

L’enseignement de l‘histoire en France a-t-il fait l’objet d’un «épistémicide»? Retour critique sur quelques présupposès de la pensée décoloniale

Mostrar el registro sencillo del ítem

dc.creator De Cocke, Laurence
dc.date 2020-11-03
dc.date.accessioned 2022-03-17T17:43:59Z
dc.date.available 2022-03-17T17:43:59Z
dc.identifier https://revistas.ulusofona.pt/index.php/rleducacao/article/view/7318
dc.identifier.uri http://biblioteca-repositorio.clacso.edu.ar/handle/CLACSO/48027
dc.description Cet article vise à faire une réflexion critique sur l’enseignement de l’histoire en France. On défend la thèse selon laquelle l’enseignement de l’histoire ne peut être que politique et, par conséquent, il faut savoir quelles les connaissances fondamentales que les étudiants doivent assimiler pour pouvoir exercer leur citoyenneté politique. Le récit d’histoire de France forgé au XIXème siècle au moment de la constitution académique de la discipline historique et qui repose sur une narration linéaire, ancrée sur des grands personnages et évènements fondateurs et porté par une logique progressiste visant à démontrer l’avancée de la France vers le meilleur. Cette écriture avait une double finalité: fournir une matrice identitaire par l’identification commune à un destin collectif, fabriquer un attachement patriotique et un consentement au pouvoird’abord impérial, puis républicain. Ce récit se veut par ailleurs porteur d’un idéal universel directement issu des pensées des Lumières, complexes et multiples, au coeur duquel l’histoire coloniale tient une place centrale. En 1957 les programmes d’histoire de Terminale sont réécrits avec la participation de Fernand Braudel. L’approche «civilisationnelle» offre un nouveau regard sur les espaces en voie de décolonisation oscillant entre la délimitation d’une nouvelle forme d’histoire immédiate et le commentaire d’actualité. Les problématiques coloniales y sont fortement représentées. La période qui court des années 1970 à aujourd’hui se charge de nouvelles données. La première, et non des moindres, est que les décolonisations achevées deviennent de possibles contenus d’enseignement à agencer dans un récit historique. La seconde, plus politique relève de la demande sociale qui émerge à propos de la mémoire coloniale, en lien avec la politisation, en France de la question de l’immigration coloniale et postcoloniale. Aujourd’hui l’histoire coloniale est très présente, dans l’enseignement secondaire, au collège comme au lycée général, technologique et professionnel. Mots clés: enseignement secondaire; histoire; colonisation; colonialité; décolonisation. fr-CA
dc.format application/pdf
dc.language fra
dc.publisher Edições Universitárias Lusófonas pt-PT
dc.relation https://revistas.ulusofona.pt/index.php/rleducacao/article/view/7318/4323
dc.rights Direitos de Autor (c) 2020 Revista Lusófona de Educação pt-PT
dc.source Revista Lusófona de Educação; v. 48 n. 48 (2020): REVISTA LUSÓFONA DE EDUCAÇÃO pt-PT
dc.source 1646-401X
dc.source 1645-7250
dc.title L’enseignement de l‘histoire en France a-t-il fait l’objet d’un «épistémicide»? Retour critique sur quelques présupposès de la pensée décoloniale fr-CA
dc.type info:eu-repo/semantics/article
dc.type info:eu-repo/semantics/publishedVersion


Ficheros en el ítem

Ficheros Tamaño Formato Ver

No hay ficheros asociados a este ítem.

Este ítem aparece en la(s) siguiente(s) colección(ones)

Mostrar el registro sencillo del ítem

Buscar en DSpace


Búsqueda avanzada

Listar

Mi cuenta