O objetivo do presente artigo é discutir as razões da incapacidade dos movimentos fascistas dos países de língua inglesa, ou seja, Estados Unidos, Canadá, Austrália, África do Sul, Nova Zelândia e Inglaterra, em se tornarem movimentos de massa e se converterem em candidatos reais à conquista do poder durante a década de 30. A idéia central é recusar a idéia de que as tradições liberais desses países os vacinaram automaticamente contra o fascismo e discutir determinações outras que possam explicar a debilidade da direita radical nesses locais. Nesse ponto, é feita uma ponte com um país pertencente a um universo cultural e político completamente diverso, mas onde o fascismo também fracassou, o Brasil, de forma a fazer um exercício de história comparativa e levantar alguns elementos mais gerais sobre a história dos fascismos no mundo ocidental entre as duas guerras mundiais.Résumé: Le but du présent article est de discuter les raisons de l’incapacité des mouvements fascistes des pays de langue anglaise, tels que les États Unis, le Canada, l’Australie, l’Afrique du Sud, la Nouvelle Zélande et l’Angleterre, de se transformer en mouvements de masse et de se convertir en candidats réels à la conquête du pouvoir durant les années 30. L’argument principal sera de refuser l’idée selon laquelle les traditions libérales de ces pays font en sorte qu’ils soient automatiquement vaccinés contre te fascisme. Nous discuterons également des autres déterminations pouvant expliquer la débilité de la droite radicale dans ces pays. Nous tenterons d’établir un lien avec le Brésil, qui appartient à un univers culturel et politique complétement différent, mais dans lequel le fascisme n’a pas réussi à s’implanter non plus. Ceci dans de but de faire un exercice d’histoire comparative en soulevant quelques éléments plus génériques sur l’histoire du fascisme dans le monde occidental durant la période d’entre les deux guerres mondiales.